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AC Milan)
L'Associazione Calcio Milan S.p.A., dit aussi AC Milan ou Milan AC est un club de football italien fondé le 16 décembre 1899 sous le nom de Milan Foot-Ball and Cricket Club[3]. L'équipe première, qui évolue en Série A est actuellement entraînée par Leonardo.
L'AC Milan détient le record mondial de titres internationaux (18) : une coupe du monde des clubs, trois coupes intercontinentales, sept Ligues des Champions, cinq supercoupes de l'UEFA et deux coupes d'Europe des vainqueurs de coupe.
Sur le plan national, L'AC Milan, à égalité avec l'Inter Milan, a remporté 17 titres de champion d'Italie, mais aussi 5 coupes d'Italie et 5 supercoupes d'Italie.
Le club lombard a participé à 11 finales de Ligue des Champions (1958, 1963, 1969, 1989, 1990, 1993, 1994, 1995, 2003, 2005 et 2007), ce qui en fait l'équipe à avoir participé au plus grand nombre de finales de cette compétition après le Real Madrid (qui en compte 12).
C'est l'un des deux grands clubs de la capitale lombarde avec l'Inter Milan. Les « derby » avec l'autre club milanais, appelés en Italie « derbys della Madonnina », sont toujours des matches de grande intensité, au cours desquels s'exacerbe la rivalité historique entre les deux clubs et leurs supporters. Le club lombard est l'un des clubs les plus populaires et supportés à travers le Monde[4]
Histoire du club [modifier]
A la fin du XIXe siècle, à Milan, le football était une affaire de la société anglaise qui fréquentait le bar américain du Corso Emanuele. Herbert Kilpin, un excentrique anglais, avait le projet de fonder une société sportive. Avec Allison, un agent de voyage, Davies, un cordonnier, Nathan & Alfred Edwards, deux industriels, il créa le Milan Cricket and Foot-Ball Club le 16 décembre 1899 à Milan. L'officialisation de sa fondation fut effectuée le 18 décembre dans le quotidien La Gazzetta dello Sport[5]. Edwards, vice-consul britannique à Milan devient le premier président du club. Le club comprend une section de cricket et une de football. Pour la section football, les couleurs en rayures sont immédiatement adoptées en raison de son influence anglaise (mode de l'époque[6]) et la mascotte est un diable, d'où l'adoption des couleurs rouge et noir (Rossoneri) selon la volonté d'Herbert Kilpin (« Le rouge pour rappeler le diable, le noir pour inspirer la peur. » et « le Milan sera comme un incendie sous un ciel orageux !»)[7]
En janvier 1900, le club est affilié à la Fédération d'Italie de football. C'est à ce moment que l'équipe accroît sa popularité, et dispute en avril de la même année la Medaglia del Re (trophée disputé entre 1900 et 1902), gagné lors des trois éditions.
Les premiers titres [modifier]
Kiplin fut l'artisan des trois premiers scudetto du club (compétition créée en 1898) : 1901, 1906 et 1907. Kiplin vivait pour le Milan au point de rallier son équipe à Gênes pour disputer un match contre les Grasshopper de Zurich, le soir de ses noces. En gagnant le titre de 1901, le Milan Cricket and Foot-Ball Club devient le premier club à mettre fin à la série de victoires du Genoa CFC qui avait gagné toutes les éditions précédentes depuis sa création. La renommée du Milan enregistrait un boom, recrutant ses supporters dans les couches populaires ainsi que dans l'avant-garde des intellectuels.
Mais la croissance du Milan fut interrompue en 1908. La fédération italienne décida d'interdire la présence de joueurs étrangers dans le championnat d'Italie. Le Milan refusa de participer au championnat. Des dissidents du club, en désaccord avec la politique des dirigeants et de ses influences anglaises[8], décident alors de créer l'Inter Milan[9]. Le Milan Cricket and Foot-Ball Club apparaît alors comme le club du centre ville, populaire, tandis que l'Inter est plutôt le club de la bourgeoisie milanaise[8].
Cet épisode affaiblit fortement l'AC Milan qui ne remporta aucun titre pendant une longue période. En outre, l'Inter infligeait de cruelles défaites au Milan pourtant dirigé par Piero Pirelli, héritier du groupe pneumatique.
En 1913, Renzo de Vecchi, la star du Milan, fut transféré au Genoa en contrepartie d'une somme de 24 000 lires (exorbitant pour l'époque!), ouvrant ainsi l'ère du professionnalisme. Ainsi, Milan fut à l'origine de nombreux mouvements (nombre d'étrangers, professionnalisme) qui sont toujours des sujets de controverse aujourd'hui.
La période de disette et la construction du stade [modifier]
En 1919, le club prend le nom de Milan Football Club, puis en 1938, le régime fasciste impose aux clubs italiens d'italianiser leur nom, et le Milan Football Club adopte son appellation actuelle : l'Associazione Calcio di Milan.
En 1926, le président de l'époque, Piero Pirelli, décide de faire construire un stade à ses frais[8]. Le Stadio San Siro est bâti en treize mois. Lors de l'inauguration du stade, le Milan est une nouvelle fois battu par le voisin et rival l'Inter. Dans les années 1960, le stade subit des premières modifications à la mort du champion interiste Giuseppe Meazza, qui a également joué à l'AC Milan de 1940 à 1942. Les deux clubs utilisant le stade (vendu à la commune par l'AC Milan) décident de lui donner son nom. Toutefois, par tradition, on parle de Stade San Siro quand l'AC Milan y joue et de Stade Giuseppe Meazza quand c'est l'Inter Milan qui opère à domicile. L'enceinte dotée d'un toit depuis la Coupe du Monde 1990 peut accueillir 85 750 spectateurs. Et si l'Inter, par la voix de son propriétaire, Massimo Moratti, a déjà plusieurs fois évoqué un déménagement possible avec la construction d'un nouveau stade, l'AC Milan ne cesse de réaffirmer son attachement à San Siro.
La période dorée [modifier]
Les années 1950 et « Gre-No-Li » [modifier]
En 1951, l'AC Milan remporte le championnat après 44 ans sans le moindre titre et au nez et à la barbe de l'Inter. Les années 1950 constituent une période « dorée » pour le club qui s'appuie sur un trio offensif suédois : Gunnar Gren, Gunnar Nordahl et Nils Liedholm, surnommé Gre-No-Li[10] puis avec les arrivées de l'Uruguayen Juan Alberto Schiaffino (naturalisé italien par la suite) en 1954 et du suédois Kurt Hamrin en 1957.
Après son titre en 1951, le club gagne à nouveau le championnat en 1955, 1957 et 1959, et remporte la Coupe Latine en 1951 et en 1956. De 1948 à 57, le club termine chaque saison sur le podium en championnat, et réussit même l'exploit de s'imposer 7-1 face à la Juventus FC à Turin. Le club atteint par ailleurs la finale de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1958, et est battu par le Real Madrid (3-2).
Tout commence après guerre, lorsque le nouveau président Trabattoni décida de relancer le club en pariant sur la jeunesse. Mais en 1948, Trabattoni va réaliser par hasard le transfert qui va changer le Milan. En effet, le Milan voulait recruter Carl Aage Præst, la grande vedette danoise des Jeux olympiques de Londres. Mais ce dernier déclina l'offre. Les rossoneri se tournèrent alors vers Ploeger, l'autre vedette danoise. Celui-ci débarqua en Italie à... la Juve pour rejoindre son ami John Hansen. En compensation, Gianni Agnelli, le président de la Juve, aida le Milan à acquérir le suédois Gunnar Nordahl. Avec son aide, Milan recruta alors les deux autres suédois au talent confirmé : Nils Liedholm et Gunnar Gren. Nordhal était l'avant-centre du trio. Il marqua 210 buts en 257 rencontres. Gren alimentait Nordhal par la droite et Liedholm complétait ce trio en tant qu'inter gauche. - Le nouveau président Rizzoli continua le travail de Trabattoni. Pour renforcer l'équipe et pallier le départ de Gren, Rizzoli voulait le meilleur et au milieu des années cinquante le meilleur c'était Alfredo Di Stefano. Face au refus du Real Madrid, Rizzoli va chercher un milieu de terrain en Uruguay au Club Atlético Peñarol, Juan Alberto Schiaffino, héros de la coupe du monde 1950 pour 50 millions de lire. Outre ses exploits sur le terrain, Juan Alberto Schiaffino était un véritable leader en dehors de l'aire de jeu. Rizzoli et Schiaffino avait établi un climat basé sur une compréhension mutuelle, ce qui pour l'époque était une révolution. - Rizzoli n'était pas un président-supporter comme on peut encore en croiser aujourd'hui. C'était avant-tout un homme d'affaire avisé, un gestionnaire. En 1960, le centre d'entrainement de Milanello est construit. Avant de céder sa place au début des années 1960, Rizzoli acheta de nombreux joueurs afin de ramener le scudetto. Il engagea Cesare Maldini, Dino Sani, José Altafini et le jeune meneur d'Alessandria, Gianni Rivera, qui formeront la base du grand Milan des années soixante.
En 1962, l'AC Milan remporte le championnat sous la houlette de son entraîneur Nereo Rocco et compte dans son effectif le futur ballon d'or 1969 Gianni Rivera. Ce dernier plaisait au manager Vicini mais pas à l'entraineur Nereo Rocco. Amplifié par la presse, cette polémique eut pour effet d'installer le nom de Gianni dans le cœur des supporters. Surtout, ce lombard deviendra la star de l'équipe grâce à son élégance peu commune et à sa vision exceptionnelle. Il fit sauter le verrou des défenses adverses, adeptes du catenaccio, lors de ses 527 matchs sous le maillot rossoneri. Le Milan vécut dans les remous de la gloire de Gianni Rivera. Il n'avait pas vingt ans quand il gagna la coupe d'Europe le 22 mai 1963 aux dépens de SL Benfica. En effet, en 1963 le club conquiert pour la première fois la Coupe d'Europe des clubs champions au Wembley Stadium contre le SL Benfica d'Eusebio 2-1 mais s'incline en Coupe intercontinentale contre le Santos FC de Pelé lors du match d'appui.
Six ans plus tard et après la domination de l'Inter Milan d'Helenio Herrera durant cette période, la fin des années 60 et le début des années 70 vont marquer l'apogée du Milan. Ce retour au premier plan va coïncider avec le retour sur le banc de l'entraineur Nereo Rocco. En 1967, le Milan va enfin remporter la coupe d'Italie. Dans le sillage de ce succès, l'AC Milan s'impose dans le championnat en 1968 grâce à son buteur Pierino Prati et le retour de Kurt Hamrin et en coupe des vainqueurs de coupe contre Hambourg SV (2-0) devant 53 000 personnes, puis en 1969 sa seconde Coupe d'Europe des clubs champions contre l'Ajax Amsterdam de Johan Cruyff à Madrid 4-1 et sa première coupe intercontinentale contre les argentins d'Estudiantes de La Plata.
Ce merveilleux cycle se poursuivra par deux coupes d'Italie en 1972 et 1973. En 1973, il remporte également une autre coupe des coupes contre Leeds United et atteint la finale en 1974 de cette même compétition, qu'il perd contre le FC Magdebourg. La victoire de 1973 eut un goût amer. La final face à Leeds United fut difficile (terrain impraticable, jeu dur). Le dimanche suivant la final, lorsqu'il fallut conserver le point d'avance que le Milan détenait face à la Juve pour obtenir le titre de champions, les joueurs furent trop fatigués et perdirent face à Vérone, 5 buts à 3. Le titre s'envola finalement dans le Piémont.
En 1977, le Milan remporte sa 4ème coupe d'Italie. Le 6 mai 1979, le club remporte son dixième Scudetto qui lui permet de placer une étoile sur le maillot (symbolisant dix titres de championnats), pour l'ultime saison de Gianni Rivera. L'entraineur était l'ancienne gloire du club Nils Liedholm. Le club remporta ce titre devant Pérouse, pourtant invaincu lors de cette saison. Par ailleurs il s'agissait du premier titre de la future star Franco Baresi. Le 13 mai 1979, Gianni Rivera, le golden boy milanais, décida de mettre un terme à sa carrière. Il fut nommé vice-président du club. Après cette perte le Milan connaîtra des heures plus sombres.
Rétrogradation du club et mauvaise période [modifier]
Lors de la saison 1979/80, survient la catastrophe. Certes le Milan termine troisième du championnat, mais quelques joueurs se retrouvèrent impliqués dans l'affaire des paris faussés (scandale du Totonero) et le club fut relégué en Série B. La majorité des joueurs quittent le club mais l'équipe remporte la Série B l'année suivante. La nouvelle saison commença bien avec une victoire en Coupe Mitropa mais par la suite, la mécanique se dérégla. Les rossoneri terminèrent 14ème du championnat et furent donc relégué en série B. Giuseppe Farina prend alors la présidence du club, et l'AC Milan remporte de nouveau la Série B en 1983. Pendant cette période, l'équipe s'appuie sur de jeunes joueurs tels que Mauro Tassotti, Alberigo Evani et leur capitaine de 22 ans Franco Baresi. Sur le plan financier, le club connaîtra de grave problème au point de se trouver au bord du dépôt de bilan en 1985.
L'arrivée de Berlusconi [modifier]
Le 20 février 1986, le club est racheté par Silvio Berlusconi (homme d'affaires italien) qui souhaite en faire un grand club européen. Les premiers temps de sa présidence furent marqués par un profond désaccord avec Rivera qui conduira ce dernier à la démission. Propriétaire d'un vaste empire, Berlusconi n'est pas devenu par hasard président du Milan, mais par amour du foot. Un amour juvénile que lui avait transmis son père, Luigi, qui l'emmenait souvent à San Siro. Sous sa tutelle, les structures "années 1960" de Milanello deviennent celles d'un centres ultra-sophistiqué, similaire à celui de la Nasa. Il informatise la vente des billets, réevalue tous les salaires, investit plus de 100 milliards de lires et fait de Franco Baresi, le capitaine des années noires, le leader de la refondation du Milan. Il enrôle Daniele Massaro ou Roberto Donadoni et un an plus tard décide de nommer un entraîneur alors inconnu, Arrigo Sacchi, qui va marquer de son empreinte le club et révolutionner le jeu. Pour poursuivre la reconstruction de l'équipe, il recrute, en 1987, Ruud Gullit qu'il présente comme un joueur bien meilleur que Diego Maradona. Ce transfert annonce les suivants : Marco van Basten et Frank Rijkaard. Le club finit par renaître de ses cendres. En 1988, le club remporte le championnat devant le Naples de Maradona en se basant sur une équipe solide, tout d'abord une défense composée du capitaine Franco Baresi, de Paolo Maldini, de Mauro Tassotti et d'Alessandro Costacurta, d'un milieu composé de Roberto Donadoni, d'Angelo Colombo et de Carlo Ancelotti et d'une attaque à trois avec Paolo Virdis et les deux néerlandais Marco van Basten et Ruud Gullit. Une fois lancé, le Milan ne va plus s'arréter. En 1989 et 1990, les rossoneri vont s'imposer dans les plus grandes compétitions.
En 1989, avec le renfort du néerlandais Frank Rijkaard, l'AC Milan redevient champion d'Europe contre le Steaua Bucarest en s'imposant 4-0, après avoir battu le Real Madrid 5-0 en demi-finale à San Siro. Par la suite, l'équipe s'impose en supercoupe d'Europe et en coupe intercontinentale. En 1990, le club réalise la même performance en conservant la Coupe d'Europe contre le Benfica Lisbonne (1-0), la supercoupe d'Europe et la coupe intercontinentale.
Essentiellement tourné vers le but adverse, le Milan va résolument de l'avant ce qui lui vaut pas mal d'inimitiés. Les collaborateurs et les proches de Silvio Berlusconi sont eux-mêmes surpris par ses options, ses choix, sa vision planétaire. Désirant anticiper sur le football de l'an 2000 qu'il imagine semblable au sport-spectacle américain, Berlusconi annonce la nécessité de créer un championnat mondial des clubs et recrute déjà, malgré les restrictions de l'époque, de nombreux étrangers tels que Dejan Savicevic, Jean-Pierre Papin, Zvonimir Boban... Si l'équipe est souvent comparée à la dream team du début de cette décennie, cette concentration de talent nuit au climat de l'équipe. En 1991, le club ne remporte aucun titre, et est éliminé en coupe d'Europe par l'Olympique de Marseille. Arrigo Sacchi est remplacé par Fabio Capello. Sous les ordres de Capello, les trophées s'emmagasinent : Championnat en 1992, 1993, 1994 et 1996, Coupe des champions en 1994, super coupe d'Italie en 1992, 1993, et 1994, Supercoupe d'Europe en 1995. En 1993, le Milan s'incline face à Marseille en final de la Ligue des Champions (ex-coupe d'Europe des clubs champions). Berlusconi annonce alors à TF1 que la défaite est dure mais que Milan sera en finale l'année prochaine. Malgré les départs de Franck Rijkaard et Ruud Gullit, sans oublier la blessure de Marco Van Basten, mais avec le renfort de Marcel Desailly, les Rossoneri reviennent bien en finale face au FC Barcelone, qui est alors composé de Romario et de Hristo Stoichkov. Alors que les pronostics sont en faveur du club catalan, qui développe sous la houlette de Johan Cruyff un jeu d'attaque et spectaculaire, à l'opposé du jeu défensif de Capello, l'AC Milan l'emporte 4-0 à Athènes.
En 1995, le club perd en finale de la Ligue des Champions contre l'Ajax Amsterdam (1-0, but de Kluivert) et ne remporte aucun titre. En 1996, le club renoue avec le succès et s'impose en championnat d'Italie pour la quinzième fois, comptant dans ses rangs le premier Ballon d'or africain George Weah (venu du Paris SG) et le Ballon d'or 1993 Roberto Baggio. Toutefois, en quart-de-finale de la coupe de l'UEFA (seul trophée que l'AC Milan n'a pas encore gagné), le club est surpris par les Girondins de Bordeaux de Zinedine Zidane, Christophe Dugarry et Bixente Lizarazu, battu 3-0 au retour alors que Milan avait gagné 2-0 à domicile à l'aller[11]. Contre-performance d'autant plus grande que le Milan alignait ce soir-là des joueurs tels que Paolo Maldini, Marcel Desailly, Franco Baresi, George Weah -alors Ballon d'Or en titre-ou encore Roberto Baggio, lui aussi Ballon d'Or trois années plus tôt.
Shevchenko mania, la renaissance du Milan [modifier]
La fin de la décennie est devenu plus difficile pour le Milan. Lors de la saison 1997, le club se sépare de Fabio Capello qui rejoint le Real Madrid. Les rapports entre Berlusconi et les joueurs deviennent de plus en plus conflictuels. Pour des questions politiques avec Gullit. Pour des questions esthétiques avec Dugarry et Ba. Certains s'acclimatent mal (Kluivert, Davids). Bref, rares sont les stars étrangères qui parviennent à s'imposer. Baresi arrète sa carrière. Le trio néerlandais n'est plus là. Les piliers (Desailly, Maldini, Costacurta...) vieillissent. Les résultats du club sont alors irréguliers et l'équipe termine 11e en 1997 et 10e en 1998 en championnat.
En 1999, Alberto Zaccheroni (entraîneur venu d'Udinese Calcio), emmenant dans ses bagages le défenseur danois Helveg et l'attaquant allemand Oliver Bierhoff, permet malgré tout de fêter dignement le centenaire du club qui remporte de nouveau un championnat.
En 2000, l'ukrainien Andreï Shevchenko arrive au club et remporte le titre de meilleur buteur du championnat d'Italie, l'équipe voit également les arrivées de Gennaro Gattuso et de Serginho.
L'ère Ancelotti, symbole du Milan [modifier]
C'est à partir de l'arrivée de l'entraîneur Carlo Ancelotti en 2001, et des joueurs comme Rui Costa, Andrea Pirlo, Clarence Seedorf et Filippo Inzaghi dans l'effectif entre 2001 et 2002, que le club espère un renouveau. En 2003, le club parvient en finale de la Ligue des Champions contre la Juventus FC et l'emporte aux tirs au but. L'équipe remporte également la coupe d'Italie et la supercoupe d'Europe. En 2004, le club remporte le dix-septième championnat de son histoire, et l'équipe est renforcée par les arrivées de Kaká et de Cafu. En 2005, le club atteint la finale de la Ligue des Champions, et, alors qu'il mène 3-0 contre Liverpool FC à la mi-temps, l'AC Milan est rejoint à 3-3 puis s'incline lors de la séance de tirs au but.
En 2006, avec le Calciopoli, le club est pénalisé de 44 points pour la saison 2005-2006 et part avec un handicap de 15 points le championnat suivant, qu'il débute néanmoins en série A contrairement aux trois autres protagonistes du scandale, tous relégués en division inférieure dans le présent verdict[12]. En appel, la cour fédérale condamne le 25 juillet 2006 les milanais à 30 points de pénalité pour la saison 2005-2006, ce qui fait terminer le Milan à la troisième place du championnat et lui permet donc de participer au tour préliminaire de la Ligue des champions 2006-2007. Le club entame finalement la saison 2006-2007 avec un handicap de 8 points[13]. Andriï Shevtchenko quitte le club pour Chelsea FC[14],[15], mais le club remporte sa septième Ligue des Champions et prend sa revanche en finale sur Liverpool FC qu'il bat 2-1 (grâce à un doublé d'Inzaghi).
L'année suivante, le Milan fait une contre performance en terminant 5éme du Calcio après une bataille acharnée avec la Fiorentina. L'équipe ne se qualifie donc pas pour la Ligue des Champions mais participe à l'UEFA. Pour pallier son plus gros problème de la saison écoulée, la profondeur du banc, l'équipe réalise un mercato important : Gianluca Zambrotta et Ronaldinho arrivent de Barcelone, Mathieu Flamini et Philippe Senderos d'Arsenal, Luca Antonini d'Empoli Marco Borriello revient du Genoa et Christian Abbiati est rappelé de son prêt à l'Atlético Madrid ; l'équipe signe aussi deux perles uruguayennes : Tabaré Viudez et Mathías Cardacio. Et dernier transfert mais non des moindres, le club voit le retour de son meilleur buteur lors des 50 dernières années : Andrïï Shevchenko, prêté par Chelsea. Le Milan termine 3e du championnat à 10 points de l'Inter et à égalité avec la Juventus, et retrouvra donc la Ligue des Champions lors de la saison 2009-2010 .
2009, l'année de reconstruction [modifier]
Après une saison 2008-2009 assez moyenne le Milan décide de tourner une grande page. Ancelotti quitte le Milan en partance pour Chelsea, il est remplacé par Leonardo. Paolo Maldini prend sa retraite après 25 ans passés sous les couleur de l'AC Milan. Kaka, ballon d'or en 2007, est transféré au Real Madrid pour 67M€. Thiago Silva rejoint le club du Milan en Janvier 2009 mais commença à jouer jusqu'à la saison 2009-2010 à cause de problème de joueur extra-communautaire. Huntelaar rejoindra le Milan AC en provenance du Real pour une somme proche de 15 millions d'euros. Oguchi Onyewu et Flavio Roma quitteront respectivement le Standard de Liège et Monaco pour rejoindre l'AC Milan.
Palmarès du club dans les compétitions nationales et internationales
Titre |
Nb. |
Années |
Deuxième/Finaliste |
Championnat d'Italie |
17 |
1901, 1906, 1907, 1951, 1955, 1957, 1959, 1962, 1968, 1979, |VAlign=Top|1902, 1911, 1912, 1948, 1950, 1952, 1956, 1957, 1965, 1969, 1971, 1972, 1973 |
Coupe d'Italie |
5 |
1967, 1972, 1973, 1977 et 2003 |
1942, 1968, 1971, 1975, 1985, |VAlign=Top|Supercoupe d'Italie |
5 |
Championnat d'Italie Serie B |
2 |
1981, 1983 |
|
Ligue des Champions |
2 |
1963, 1969, |
1958 |
Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes |
3 |
1968 et 1973 |
1974 |
Supercoupe d'Europe |
1 |
1974 |
Coupe intercontinentale |
2 |
1969, |VAlign=Top| 1963 |
Medaglia di Re |
3 |
1900, 1901, 1902 |
|
Coupe Fédérale |
1 |
1916 |
|
Coupe Latine de football |
2 |
1951, 1956 |
1953 |
Coupe Mitropa |
1 |
1982 |
|
Mundialito des clubs |
1 |
1987 |
|
Trophée Luigi Berlusconi |
11 |
|
Autres trophées |
|
- Boule d'argent Henry Dapples : 22 (de 1905 à 1908)
- Tournoi d'Été de Padoue : 1 (1992)
- Tournoi de la Ville de Milan : 2 (1963, 1978)
|
|
- Tournoi International de San Remo: 1 (1963)
- Trophée de la Ville de Barcelone : 1 (1994)
- Trophée Villa de Madrid : 3 (1973, 1977
|
|
- Palmarès équipe de Jeune :
- Championnat d'Italie Primavera (1) :
- Coupe d'Italie Primavera (1) :
- Tournoi de Viareggio (8) :
Joueurs emblématiques d'hier et d'aujourd'hui [modifier]
Le club du Milan AC a établi une liste de 47 personnes constituant le Hall of Fame du club : 42 joueurs, 3 entraineurs et 2 joueurs-entraineurs.
Autres grands joueurs [modifier]
Le Hall of Fame officiel n'intègre pas tous les grands joueurs ayant porté le maillot rossoneri et on peut citer ainsi :
- 6 joueurs, évoluant sous le maillot du Milan, ont remporté le Ballon d'Or.
- 8 fois en tout le "grand" Milan a remporté le Ballon d'Or avec des joueurs évoluant sous ses couleurs, il y a eu :
- D'autres joueurs récoltèrent des places d'honneur pour le Ballon d'Or :
- Par deux fois (en 1988 et 1989), Milan plaça 3 de ses joueurs aux 3 premières places du classement du Ballon d'Or. Aucun autre club européen n'a réalisé ce triplé.
Joueurs champions du monde [modifier]
- 12 joueurs furent sacrés champion du monde sous les couleurs du Club :
Joueurs titrés au niveau continental [modifier]
- 8 joueurs évoluant sous les couleurs du Club ont gagné un Titre Continental :
Statistiques et records [modifier]
- Dans le classement mondial des clubs, établi mensuellement par l'IFFHS, Milan est le club apparu le plus nombreuse fois à la première place (37 fois), dix longueurs d'avance devant Manchester United.
Le Milan est le deuxième détenteur de Ligue des Champions (7) après le Real Madrid (9) .
- Milan est le 2eclub le plus populaire d'Italie après la Juventus.
- Le Milan est le deuxième détenteur de titres de Champion d'Italie (17), derrière la Juventus (27) et à égalité avec l'Inter. Il arriva 15 fois deuxième et 21 fois troisième de la Série A. Le club a disputé 98 saisons en Série A (ou équivalent) et 2 en Série B.
- Le Milan fut le premier club a remporté le titre de Champion d'Italie sans subir une seule défaite. Cet exploit se déroula lors de la saison 1991/1992, avec Fabio Capello comme entraineur (c'était sa première saison au club). Lors de cette saison, le club gagna 22 match, fit 12 match nul et marqua 78 buts pour seulement 21 encaissés.
- La plus large victoire fut remportée le 4 octobre 1914 contre l'Audax Modena (Saison en Prima Categoria en 1914/15) sur un score de 13-0. Par contre, la plus sévère défaite fut enregistrée le 5 novembre 1922 contre Bologne (8-0) lors de la saison 1922/1923.
- La Juventus demeure le club que Milan a le plus souvent rencontré avec 199 matchs disputés. L'Inter arrive en second avec 198 matchs disputés et le Torino en troisième avec 187 match disputés .
- Série A
- Plus grand nombre de rencontres sans défaite : 58
- Plus grand nombre de journées en tête du championnat : 72 journées du 6 octobre 1991 au 31 octobre 1993.
- Invincibilité du gardien : Sebastiano Rossi lors du championnat 1993/94 avec 929 minutes.
- Coupe d'Italie
- 6 joueurs, évoluant sous le maillot du Milan, ont remporté le Ballon d'Or et 8 fois en tout des joueurs du Milan ont remporté le Ballon d'Or.
- Par deux fois (en 1988 et 1989), Milan plaça 3 de ses joueurs aux 3 premières places du classement du Ballon d'Or. Aucun autre club européen n'a réalisé ce triplé.
Effectif actuel [modifier]
Équipe première 2009-2010 [modifier]
N° |
Pays |
Nom |
Prénom |
Poste |
Né le |
Taille |
1 |
|
Dida |
Nelson |
Gardien |
7 octobre 1973 (35 ans) |
1,95 m |
12 |
|
Abbiati |
Christian |
Gardien |
8 juillet 1977 (32 ans) |
1,91 m |
30 |
|
Storari |
Marco |
Gardien |
7 janvier 1977 (32 ans) |
1,87m |
31 |
|
Roma |
Flavio |
Gardien |
21 juin 1974 (35 ans) |
1,91 m |
|
4 |
|
Kaladze |
Kakhaber |
Défenseur |
27 février 1978 (31 ans) |
1,86 m |
5 |
|
Onyewu |
Oguchi |
Défenseur |
13 mai 1982 (27 ans) |
1,95 m |
13 |
|
Nesta |
Alessandro |
Défenseur |
19 mars 1976 (33 ans) |
1,87 m |
15 |
|
Zambrotta |
Gianluca |
Défenseur |
19 février 1977 (32 ans) |
1,81 m |
18 |
|
Jankulovski |
Marek |
Défenseur |
9 mai 1977 (32 ans) |
1,83 m |
19 |
|
Favalli |
Giuseppe |
Défenseur |
8 janvier 1972 (37 ans) |
1,81 m |
25 |
|
Bonera |
Daniele |
Défenseur |
31 mai 1981 (28 ans) |
1,83 m |
33 |
|
Thiago Silva |
|
Défenseur |
22 septembre 1984 (25 ans) |
1,83 m |
44 |
|
Oddo |
Massimo |
Défenseur |
14 juin 1976 (33 ans) |
1,82 m |
77 |
|
Antonini |
Luca |
Milieu |
4 août 1982 (27 ans) |
1,82 m |
|
8 |
|
Gattuso |
Ivan-Gennaro |
Milieu |
9 janvier 1978 (31 ans) |
1,77 m |
10 |
|
Seedorf |
Clarence |
Milieu |
1er avril 1976 (33 ans) |
1,76 m |
16 |
|
Flamini |
Mathieu |
Milieu |
7 mars 1984 (25 ans) |
1,78 m |
20 |
|
Abate |
Ignazio |
Milieu |
12 novembre 1986 (22 ans) |
1,80 m |
21 |
|
Pirlo |
Andrea |
Milieu |
19 mai 1979 (30 ans) |
1,77 m |
23 |
|
Ambrosini |
Massimo |
Milieu |
29 mai 1977 (32 ans) |
1,82 m |
|
7 |
|
Pato |
Alexandre |
Attaquant |
2 septembre 1989 (20 ans) |
1,79 m |
9 |
|
Inzaghi |
Filippo |
Attaquant |
9 août 1973 (36 ans) |
1,81 m |
11 |
|
Huntelaar |
Klaas-Jan |
Attaquant |
12 août 1983 (26 ans) |
1,86 m |
17 |
|
Zigoni |
Gianmarco |
Attaquant |
10 juillet 1991 (18 ans) |
1,88 m |
22 |
|
Borriello |
Marco |
Attaquant |
18 juin 1982 (27 ans) |
1,80 m |
49 |
|
Di Gennaro |
Davide |
Attaquant |
16 juin 1988 (21 ans) |
1,81m |
80 |
|
Ronaldinho |
Assis |
Attaquant |
21 mars 1980 (29 ans) |
1,81 m |
Équipe technique 2009-2010 [modifier]
L'AC Milan a représenté, dès sa création, les classes populaires de Milan. Les supporters sont au début du XXème siècle des ouvriers immigrés de l'Italie du Sud ou du Triveneto. Les supporters rivaux de l'Inter les surnommaient « Casciavìt », qui en milanais signifie « tournevis », pour insister sur l'origine prolétarienne des supporters rossoneri. Ces origines ouvrières vont conduire à classer en politique le club et ses supporters dans l'aile gauche. En 1968, naquît un groupe de supporters dénommé Fossa dei Leoni (la Fosse aux Lions). Fossa dei Leoni était précurseur en son temps car il constituait le premier grand groupe ultra d'Italie et parmi les premiers en Europe. Le groupe a été dissout à la fin de l'année 2005 après 37 ans d'existence. D'autres groupes d'ultras se créeront plus tard et le plus important actuellement est les Brigades Rossonere, fondées dans la moitié des années 70. La présidence de Silvio Berlusconi et l'évolution du football ont conduit à modifier la structure des supporters et, aujourd'hui, les images gauchiste et ouvrière paraissent désuètes.
Aujourd'hui, l'AC Milan se classe parmi les clubs de football les plus populaires aussi bien en Italie que de par le monde. En Italie, l'AC Milan demeure l'un des trois clubs les plus populaires. Selon un sondage effectué par la société Demos, commandé par le quotidien la Repubblica et publié le 20 août 2008, le Milan recueille 13,6% des voix, derrière la Juventus (32,5%) et l'Inter (14%)[16][17]. Dans un sondage de Juillet 2007 publié par La Gazzetta dello Sport, le Milan a 12,4% des voix, derrière la Juventus (17,4%) mais devant l'Inter (11%). Le club détient, dans ce dernier sondage, le record (20,3%) de popularité dans la tranche des supporters de moins de 24 ans.
Au niveau européen, les Rossoneri occupe la cinquième place au nombre de supporters (22,2 millions) et ressort comme l'équipe italienne la plus populaire, selon l'étude de la société allemande Sport+Markt en 2008 [18].
Amitiés et Rivalités [modifier]
Les supporters de l'AC Milan ont tissé des liens d'amitiés en Italie comme en Europe avec ceux de Brescia, Reggina et de Séville. Le respect avec les supporters du FC Séville est né lors du match opposant les deux équipes pour la SuperCoupe d'Europe en 2007 lorsque les tifosi rendirent hommage au joueur sévillan, Antonio Puerta, décédé quelques jours avant, en brandissant de nombreuses banderoles dédiées au défenseur. En outre, à la mi-temps, deux ultras du Milan ont porté une banderole où il était écrit « Honneur à Puerta », les supporters espagnols les remerciant en scandant en choeur « Milan, Milan »[19]. Pendant quelques années, il exista des liens avec les supporters de Bologne, Perscara, Côme et Vicenza où certains clubs de supporters furent créés à l'image de la Fossa Dei Leoni (FdL 1970, Fortitudo Bologna).
La plus grande rivalité résulte évidemment de la lutte pour la suprématie locale avec l'Inter, qui s'exprime notamment pendant le match entre les deux clubs, dénommé Derby della Madonnina. La Madonnina est la statue dorée de la Madone qui coiffe le Dôme de Milan. Il existe également des rivalités avec les supporters de la Juventus, les deux clubs luttant régulièrement l'un contre l'autre pour le gain du titre de champion au début des années 2000. De même, une rivalité naquit avec les supporters napolitains suite au titre acquis en 1980 par le Milan en gagnant le match contre Naples. Après avoir perdu deux titres de champion dans les années 70 à cause de Varèse, une rivalité naquit avec les supporters de Varèse. Enfin, une rivalité existe avec les supporters du Genoa après le match entre le Genoa et le Milan en 1995 où un jeune supporter du Genoa fut poignardé à l'abdomen par un tifosi milanais.
Groupe de supporters [modifier]
- Fossa de Leoni (Fosse aux lions) : Créé en 1968, ce groupe fut le premier en Italie Il fut créé par des adolescents qui se retrouvaient près de la rampe 18 du stade. Le nom est lié à un vieux chant de supporters et au fait que le groupe se situé dans un virage et donnait l'impression aux joueurs d'entrer dans une fosse aux lions. En 1972, le groupe se déplaça dans les tribunes latérales et inventa son hymne, tiré du film L'Armée Brancaleone. Dans les années 1970, le groupe s'identifie avec la gauche italienne et déploie une banderole avec la tête du Che Guevara. Ce groupe de supporters inspira de nombreux autres groupes et même un film avec Diego Abatantuono, Eccezzziunale... veramente. Le groupe a été dissout le 17 novembre 2005 suite à des polémiques relatives à deux banderoles volées après la partie Milan-Juventus du 29 octobre 2005. La Fossa de Leoni fut accusé par d'autres groupes ultras d'avoir demandé la médiation de la police pour obtenir la restitution des banderoles, ce qui fit peser un climat délétère sur le groupe. Après plusieurs tentatives ratées de recomposition, plusieurs membres se sont regroupés au sein des Guerrieri Ultras Curva Sud Milano, le 31 décembre 2005.
- Commandos Tigre (Commando Tigre) : Le Commando Tigre résulte de l'union de Commandos Clan et Fedelissimi. Jusqu'en 1985, le groupe se situe dans le virage nord. Puis, ils rejoindront dans le virage sud deux autres importants groupes d'ultras Fossa de Leoni et Brigate Rossonere pendant 20 ans. Le groupe comptera 2.000 membres au début des années 90. Aujourd'hui, il compte une centaine de membres. Le groupe est reconnaissable par les innombrables étendards ayant un tigre ou le symbole CT en caractères croisés.
- Brigate Rossonere (Brigades Rouges et Noires) : Les Brigate Rossonere (BRN) naissent en 1975 de l'union de deux groupes Cava del demonio et Ultras, avec une première apparition lors de la rencontre Bologne-Milan 19 octobre 1975. Il se situe dans le virage gauche. En 1995, le groupe a été au centre d'un triste événement arrivé au stade Marassi de Gênes avant un Genoa-Milan, lorsque un jeune supporter du Genoa fut poignardé à l'abdomen d'un tifosi milanais. Suite à ces faits, le groupe faillit explosé mais la direction fut finalement recomposée au bénéfice des historiques des Brigades. Le 19 octobre 2005, les Brigades ont fêté à San Siro leurs anniversaire (30 ans) à l'occasion du match de Ligue des Champions contre le PSV Eindhoven, et pour l'occasion, ils ont édité un dvd. Aujourd'hui, bien que les supporters du virage sud soient unifiés sous une unique banderole, les BRN restent un des groupes leaders.
- Alternativa Rossonera (Alternative Rouge et Noire) : Il est le groupe le plus jeune du virage sud, né le 6 Juillet 1994. Le nom provient de la mentalité du groupe, partagée entre la vision feutrée du Club et le concept extrême des groupe ultras. Il jouit de nombreuses sections dans toute l'Italie et se distingue dans les travées par ses initiative et ses couleurs. En novembre 2008, à cause de problèmes internes, l'Alternativa Rossonera quitte le virage sud.
- Guerrieri Ultras Curva Sud Milano (Les guerriers ultras du virage sud de Milan) : Le groupe est né en 2005 de la synergie de quelques militants de l'ancien Fossa de Leoni et des nouveaux ultras. Le groupe a comblé le vide laissé dans le virage sud par le Fossa de Leoni. Comme d'autres groupes de supporters italiens, les Guerriers n'ont aucune idéologie politique (« ni rouges ni noirs, mais seulement rossoneri »).
Structure juridique [modifier]
Le club est une société italienne de capitaux (Società per azioni - S.p.a. - équivalent de la société anonyme française) dénommée Associazione Calcio Milan S.p.A.. Son capital se divise en 48 millions d'actions, d'une valeur nominale de 52 centimes d'euro, déténues à 99,92973% par Fininvest, la holding de la famille Berlusconi. Associazione Calcio Milan S.p.A. contrôle 100% de Milan Entertainment Srl, de Milan Real Estate Spa et Fondazione Milan Onlus. En outre il possède 50% de Consorzio San Siro Duemila, 45% de ASanSiro. Enfin, l'AC Milan a racheté en 2004 Pallacanestro Olimpia Milano S.Srl, le club de basket de Milan qui connaissait des difficultés economiques.
- Milan Entertainment Srl est la société chargée pour 20 ans de gérer les droits d'exploitation de la marque AC Milan, évalué à 183 millions d'euros.
- Milan Real Estate Spa gère l'immobilier du club composé du siège du club (via Turati 3) et du centre d'entrainement Milanello.
- Consorzio San Siro Duemila est la société co-détenue avec l'Inter, en charge de la gestion du stade Giuseppe Meazza.
- ASanSiro est une agence de développement local pour le quartier de San Siro, détenue avec l'Inter (45%) et la Fondation ChiamaMilano (10%).
L'AC Milan est également actif dans le domaine social et humanitaire. Avec la Fondation Milan Onlus, qui agit soit en Italie soit à l'étranger, le Milan s'engage dans les projets sociaux et humanitaires liés à la santé, l'éducation et le sport. Créée le 20 février 2003, la fondation de Milan a participé à 39 projets et levé 2 millions d'euros.
En outre, avec la fondation des ex-footballeurs brésiliens Leonardo et Rai (Fundação But de Letra), le Milan aide les enfants brésiliens victimes du trafic de drogue[20].
Les dirigeants [modifier]
- Président : Silvio Berlusconi
- Vice-président exécutif : Adriano Galliani
- Vice-président : Paolo Berlusconi
- Vice-président : Gianni Nardi
- Conseil : Pasquale Cannatelli (administrateur délégué de Fininvest)
- Conseil : Leandro Cantamessa
- Conseil : Michele Carpinelli (avocat de Fininvest)
- Conseil : Alfonso Cefaliello
- Conseil : Francesco Forneron Mondadori
- Conseil : Giancarlo Foscale (cousin de Silvio Berlusconi et ex-président de Standa, chaine de supermarché italienne)
- Conseil : Livio Gironi (manager de Fininvest)
- Conseil : Paolo Ligresti (président de Immobiliare Lombarda)
- Secrétaire Général : Rolando Vitrò
- Membre du directoire : Francesco Vittadini
- Membre du directoire : Francesco Antonio Giampaolo
- Membre du directoire : Claudio Diamante
- Membre du directoire : Achille Frattini
- Membre du directoire : Giancarlo Povoleri
- Directeur sportif : Ariedo Braida
- Directeur technique : Leonardo De Araujo
- Responsable de la communication : Vittorio Mentana
- Responsable marketing et Commercial : Laura Masi
- Responsable des ventes : Mauro Tavola
- Responsable du stade : Daniela Gozzi
- Responsable administratif et Financier : Massimo Campioli
- Responsable des ressources humaines : Raffaella Di Tondo
- Responsable de Milanello : Antore Peloso
Communication & partenaires [modifier]
Organe de presse [modifier]
L'AC Milan possède une chaine de télévision Milan Channel et un journal officiel, Forza Milan !.
Milan Channel est la chaine de télévision du club, émettant 24h/24 et 7j/7 uniquement sur l'univers de l'AC Milan . Milan Channel informe sur l'AC Milan et diffuse notamment les conférences de presse, les stages de formation à Milanello, les interviews exclusives avec les joueurs et ex-joueurs rossoneri ainsi que les avants et après matchs. Milan Channel est disponible sur le canal 230 de la plateforme satellite Sky et sur le web via Fastweb TV.
Panini publie le journal officiel de l'AC Milan , Forza Milan !. C'est un mensuel dédié exclusivement à l'AC Milan. Le premier numéro publié par Panini date de janvier 2004 avec en couverture une photo de Kaká titrée le phénomène Kaká. De janvier 1997 à 2004, le journal était publié en interne.
Sponsor Maillot depuis le début :
- 1899-1981 : Sans sponsor
- 1981-1982 : Pooh Jeans
- 1982-1983 : Hitachi
- 1983-1984 : Olio Cuore
- Eté 1984 : Rete 4
- 1984-1985 : Oscar Mondadori
- 1985-1987 : Fotorex U-Bix
- 1987-1992 : Mediolanum
- 1992-1994 : Motta
- 1994-2006 : Opel
- Depuis 2006: Bwin
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Les partenaires pour la saison 2008-2009 sont :
- Sponsor maillot : Bwin
- Sponsor TV : Sky
- Equipementier : Adidas
- Sponsor Or : Dolce&Gabbana
- Top Institutional Sponsors : Nivea for men, Audi, AWS , Intesa Sanpaolo, Emirates
- Institutional Sponsors : Eagle Pictures (chaîne de magasins spécialisée dans la distribution de produits culturels), Bavaria (brasseur néerlandais), TIM (opérateur télécom), San Carlo (agro-alimentaire), Adecco (travail temporaire), MSC Croisières (tourisme), Ricoh (fabricant électronique), Cronotech (horlogerie), Sony (fabricant électronique), Alice (FAI), liotondol (medicament), Nutrilite (Agro-alimentaire).
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Equipementiers [modifier]
- 1978-1979 : Adidas
- 1979-1980 : Adidas - Linea Milan
- 1980-1982 : Irma Reggio Emilia
- 1982-1984 : NR
- 1984-1985 : Rolly Go
- 1985-1986 : Gianni Rivera
- 1986-1990 : Kappa
- 1990-1993 : Adidas
- 1993-1998 : Lotto
- 1998-2017 : Adidas
Adidas est l'équipementier du club depuis 1998 et a étendu le 15 janvier 2008 son contrat jusqu'en 2017. Il verse annuellement 10,5 M€ à l'AC Milan[21].
Infrastructures [modifier]
Le Stade Giuseppe Meazza, plus communément appelé le Stade San Siro, est un stade de football situé dans la ville italienne de Milan (Lombardie) qui a une capacité de 85 700 places. L’enceinte est le lieu de résidence de deux des clubs les plus populaires du football italien et international : l'Inter Milan et l'AC Milan. Bien que le stade fut officiellement renommé en honneur à Giuseppe Meazza (un ancien joueur des deux équipes résidentes durant les années 1930 et 1940), il est toujours désigné par son ancienne appellation : Stadio San Siro. Grâce à des tribunes proches du terrain, une forte inclinaison des gradins et un large toit, l’enceinte bénéficie d’une atmosphère qui en fait l’un des stades les plus mythiques du monde du football .
Ce Magnifique Stade a été désigné par la FIFA comme stade d'élite, étant un Stade ayant 5 étoiles (le maximum) FIFA.
Centre d'entraînement [modifier]
Milanello est le centre d'entraînement de l'AC Milan. Inauguré en 1963, sa construction avait commencé 2 ans auparavant. Voulu et réalisé par le Président de l'époque Andrea Rizzoli, ce joyau a été conçu par 2 hommes : l'architecte Viani et l'ingénieur Crescentini. Il fut complètement restructuré à la demande du nouveau président Silvio Berlusconi par la société Edilnord. Milanello est aujourd'hui un des centres sportifs les plus prestigieux et perfectionnés d'Europe. Il se trouve à 50 km de Milan, non loin de Varese. Il se situe sur les communes de Carnago, Cassano Magnago et Cairate Le centre d'une surface totale de 160.000 mètres carrés, intègre une forêt, un petit lac, 6 terrains, 1 terrain synthétique (35mx30), 1 terrain synthétique couvert (42mx24) et 1 petit terrain extérieur appelé la cage en raison des murs l'entourant. Un parcours cycliste de 1.200 m à travers les bois est dessiné pour l'entrainement physique. Milanello comprend un bâtiment de deux étages, intégrant les bureaux du club, divers salles de divertissement pour les joueurs (billard, TV, ...), une cuisine et deux salles à manger, un centre de presse, 2 salles de conférences, les chambres de l'équipe première, une blanchisserie-pressing ainsi que le centre médical. Au sous-sol se trouvent les magasins, les lavanderies et le garage réservé au car de l'équipe. Un autre immeuble concentre l'ensemble des services pour les équipes de jeunes ainsi que leurs logements. Un gymnase ultra-moderne se situe également à Milanello.
Un bâtiment, séparé du complexe principal, dispose d'un gymnase ultra-moderne doté des équipements de dernière génération, et de 2 vestiaires (1 pour l'équipe 1ère, l'autre pour la primavera).
À la construction du Milanello, Andrea Pizzoli imposa une clause : en cas de donation du complexe à l'AC Milan, Milanello ne pourrait être vendu à personne en dehors de la FederCalcio (Fédération italienne de Football). La Fédération (qui a son siège à Coverciano) a donc l'usufruit du centre sportif milaniste pour préparer toutes les grandes manifestions telles les coupes du monde ou les championnats d'Europe. Ainsi, Milanello a parfois servi de centre d'entrainement de l'équipe nationale, notamment pour préparer l'Euro 1988, 1996 et 2000.
Milanello intègre le MilanLab, un centre de recherches scientifiques fonctionnant depuis juillet 2002. Le but est d'optimiser la gestion psychophysique des athlètes. Le MilanLab représente la combinaison idéale de la science, de la technologie, des IT, de la cybernétique et de la psychologie[22]. Aujourd'hui, le centre de Milanello et MilanLab sont considérés comme respectivement l'un des meilleurs centre d'entrainement au Monde, si ce n'est le meilleur tandis que le second est également considéré comme le meilleur centre de recherches scientifiques d'Italie et c'est ainsi que Milan se forgera une réputation précoce mais ancrée dans les mœurs italiens : celle du meilleur centre médical de la péninsule, voire de l’Europe.
Notes et références [modifier]